Ressources bien-être et soutien personnel
Le deuil bouleverse tout : les émotions, le corps, les habitudes, l’attention, et même la manière dont on se relie aux autres. Dans ces périodes fragiles, il devient essentiel de trouver des repères, de prendre soin de soi et de s’appuyer sur des ressources qui permettent d’avancer à son rythme — sans pression, sans injonction, avec douceur et respect de ce que l’on traverse.
Cette page rassemble les principales ressources de bien-être proposées par MemoMori : techniques d’apaisement, exercices simples pour traverser les moments difficiles, soutien psychologique, outils pour mieux comprendre les réactions émotionnelles liées au deuil, activités thérapeutiques, accompagnement pour les enfants et dispositifs d’écoute ou d’entraide.
Qu’il s’agisse de retrouver un peu de calme intérieur, de comprendre ce que vous ressentez, d’apprendre à accompagner vos proches ou simplement de recevoir une parole réconfortante, ces contenus ont été conçus pour vous accompagner avec empathie. Vous y trouverez des conseils authentiques, des éclairages d’experts, ainsi que des pistes pratiques pour traverser chaque étape du deuil plus sereinement.
Ces ressources sont pensées pour soutenir, apaiser et guider — avec une profonde bienveillance, une attention sincère et la conviction que chacun avance à son rythme.
Comprendre & Apaiser le deuil
Pour comprendre ce que vous traversez et apaiser les émotions les plus difficiles du deuil.
Activités thérapeutiques pour le deuil
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Conseils pour gérer le deuil
Conseils pour gérer le deuil Perdre un proche bouleverse tout : le corps, l’esprit, le…
Les étapes du deuil
Les étapes du deuil : comprendre et traverser les phases de la perte Le deuil…
Méditation et relaxation pour traverser le deuil
Méditation et relaxation pour traverser le deuil : Un soutien apaisant Le deuil est une…
Trouver du soutien (proches ou professionnels)
Pour vous entourer des bonnes personnes : professionnels, groupes de parole ou proches bienveillants.
Accompagnement psychologique professionnel
Accompagnement psychologique professionnel Faire face à la perte d’un proche est une épreuve qui bouleverse…
Comment Parler du Deuil aux Enfants
Comment Parler du Deuil aux Enfants Lorsqu’un enfant est confronté au décès d’un proche, il…
Conseils pour Soutenir un Proche en Deuil
Conseils pour Soutenir un Proche en Deuil Le deuil est une expérience personnelle et difficile…
Groupes de Parole pour le Deuil
Groupes de Parole pour le Deuil : Trouver un Soutien Les groupes de parole sont…
Ressources pratiques & aides au quotidien
Pour vous aider concrètement dans vos journées : numéros d’urgence, outils pratiques, gestes de réassurance.
Numéros d’Urgence et Lignes d’Écoute en Cas de Deuil
Numéros d’urgence et lignes d’écoute en cas de deuil Voici une liste des principaux numéros…
FAQ – Bien-être et soutien personnel
Voici les questions les plus fréquentes que se posent les personnes en deuil lorsqu’elles cherchent du soutien, des repères ou des ressources pour traverser cette période sensible.
Les premiers jours sont souvent flous, irréels et épuisants. Le plus important est de ne pas se forcer : réduire les obligations, accepter l’aide proposée, dormir dès que possible et s’autoriser à être « au ralenti ». Boire régulièrement, manger simple, et créer de petites zones de répit (une douche chaude, une promenade lente, un appel à un proche) peut déjà apaiser le corps et l’esprit.
Le but n’est pas d’être “fort”, mais de préserver ses forces pour traverser la tempête.
La fatigue du deuil est à la fois émotionnelle, physique et neurologique. Le cerveau travaille intensément pour intégrer la réalité de la perte, gérer l’anxiété, et absorber une surcharge d’émotions. Le système nerveux reste en état d’alerte, ce qui épuise naturellement l’organisme.
Cette fatigue n’est pas un signe de faiblesse : c’est une réponse normale du corps à un événement déstabilisant.
Oui, surtout parce qu’elle calme le système nerveux et donne un espace où l’esprit peut se déposer. Les méditations douces (respiration, scan corporel, visualisation apaisante) aident à diminuer les pensées envahissantes, les tensions physiques et les pics d’angoisse.
Elles ne suppriment pas la douleur, mais elles permettent de mieux la traverser, minute après minute, avec plus de stabilité intérieure.
Il est possible de consulter dès les premiers jours si la souffrance est trop intense. D’autres attendent quelques semaines, le temps que le choc initial s’apaise.
Il est recommandé de demander de l’aide lorsque :
les émotions deviennent difficiles à gérer seul,
le sommeil ou l’alimentation se dégradent fortement,
des pensées très sombres apparaissent,
l’on se sent « coincé » dans le chagrin.
Un professionnel n’enlève pas la peine, mais il aide à ne pas la porter seul.
Le deuil n’a ni durée fixe, ni étapes parfaitement linéaires. Il existe une large palette de réactions : pleurs fréquents, irritabilité, vide, besoin de solitude, fluctuations brusques de l’humeur… tout cela est normal.
Ce qui peut alerter, ce sont des signes persistants : impossibilité de reprendre ses activités, insomnies sévères, isolement total ou pensée obsessionnelle tournée vers la perte.
En cas de doute, un échange avec un professionnel peut vous rassurer.
Le plus précieux est la présence, même silencieuse. Proposer une aide concrète (courses, repas, démarches), écouter sans vouloir résoudre, éviter les phrases qui minimisent (« tu es fort », « ça va passer ») et respecter les moments où la personne souhaite être seule.
Un simple : « Je suis là quand tu veux » est souvent plus réconfortant qu’un long discours.
Oui. Ils rompent l’isolement et offrent un espace où chacun peut s’exprimer librement. Écouter d’autres personnes qui traversent un vécu similaire permet de se sentir compris sans avoir à se justifier.
Le groupe n’est pas obligatoire, mais il peut devenir un véritable soutien pour ceux qui n’osent pas toujours parler à leurs proches.
C’est un deuil qui reste très douloureux dans le temps, au point de perturber la vie quotidienne. Cela peut se traduire par une incapacité à reprendre ses activités, une souffrance émotionnelle extrême, des pensées envahissantes autour du défunt, une culpabilité intense ou une sensation d’être “bloqué”.
Il ne s’agit pas d’un échec personnel : certaines situations rendent le deuil plus complexe (perte soudaine, suicide, enfant, conflits familiaux…). Un spécialiste peut aider à apaiser ce type de souffrance.
Oui, mais sans pression. Une marche lente, quelques étirements ou simplement s’aérer quelques minutes peuvent déjà diminuer la tension et améliorer le sommeil. L’activité physique aide le cerveau à produire des hormones apaisantes, ce qui soulage temporairement l’anxiété.
L’objectif n’est pas la performance, mais de permettre au corps de respirer à nouveau.
Oui, c’est un sentiment extrêmement fréquent. Beaucoup ont peur “d’oublier” ou d’aller trop vite en retrouvant certains moments de normalité.
Il faut se rappeler que le mieux-être n’efface en rien l’amour ou le souvenir. Avancer n’est pas trahir : c’est honorer la vie que l’on continue.
Oui. Le deuil perturbe profondément le système nerveux. L’anxiété peut apparaître soudainement (surtout le soir), se manifester par des palpitations, un souffle court, ou une impression d’étouffer.
Ces symptômes sont fréquents les premières semaines. Si l’angoisse devient constante ou empêchante, un professionnel peut vraiment aider.
Chercher un endroit calme, respirer lentement, mettre une main sur la poitrine pour ralentir le rythme cardiaque, marcher quelques minutes ou écrire ce que l’on ressent.
Si l’émotion déborde, appeler un proche ou une ligne d’écoute peut aider à se recentrer. La priorité est de ne jamais rester seul avec une détresse trop intense.
Les crises d’angoisse sont fréquentes après un décès : le corps et l’esprit réagissent à l’absence, à l’incertitude et au choc émotionnel. Pour apaiser ces moments, il peut être utile de ramener l’attention au présent à l’aide d’exercices simples : respirations lentes, ancrage sensoriel (poser les pieds au sol, observer trois objets autour de soi), ou s’asseoir quelques minutes dans un lieu calme. Parler à quelqu’un — un proche, une ligne d’écoute, un professionnel — peut aussi aider à éviter l’isolement. Si les crises deviennent fréquentes, invalidantes ou empêchent de dormir, une consultation avec un psychologue ou un médecin peut offrir un réel soulagement.
Oui, et c’est normal. Le deuil s’exprime autant dans le corps que dans l’esprit. Fatigue intense, tensions musculaires, perte d’appétit, migraines, troubles du sommeil ou difficultés de concentration font partie des réactions les plus courantes. Ces manifestations physiques ne signifient pas que quelque chose “ne va pas chez vous” : elles traduisent l’effort considérable que votre organisme fournit pour s’adapter à la perte. Les routines douces — hydratation, alimentation simple, marche quotidienne, étirements — aident souvent à atténuer ces symptômes. Si la douleur physique devient persistante, un avis médical peut être utile.
Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise manière de faire son deuil. Certaines personnes ont besoin de parler du défunt, de raconter des souvenirs, d’être entourées. D’autres préfèrent traverser une période de silence ou d’intimité avant de s’ouvrir. Les deux chemins sont valables. L’important est d’écouter ce dont vous avez besoin à l’instant présent. Parler peut aider à alléger le poids émotionnel, tandis qu’un moment de retrait peut offrir un espace pour intégrer la perte. Vous pouvez alterner entre les deux selon les jours — c’est normal et sain.
Lorsqu’on traverse un deuil, la quantité d’informations disponibles peut sembler écrasante. L’idéal est de commencer par identifier ce dont vous avez besoin ici et maintenant : du réconfort émotionnel ? des explications psychologiques ? un espace pour exprimer votre tristesse ? un soutien professionnel ?
MemoMori propose différentes catégories pour vous guider selon vos besoins : apaisement, compréhension, soutien social, ressources pratiques. Vous pouvez aussi demander conseil à une personne de confiance, à un groupe de parole ou à un professionnel qui saura vous orienter vers les outils les plus adaptés à votre situation. L’essentiel est de ne pas rester seul(e).